lundi 15 mars 2010

Minuit dix-sept...


Minuit dix-sept, tout s'arrête. L'animation d'une gare Berlinoise, les cris, les rires, tout s'efface, rien ne persiste. Le temps se fige.... pour l'éternité.


1 commentaires:

Anonyme a dit…

Elle lui avait écrit ces quelques mots :
« Prends la ligne 2 et descends à la station « Klosterstrasse ». Je t’y attends. Il est déjà tard et les rares passagers qui descendront de la rame en même temps que toi auront tôt fait de disparaître dans l’air glacial de la ville, appelés par les bras de la jalouse Morphée. Sur le quai ainsi déserté, il ne restera plus que moi. Je serai vêtue d’un sourire. Pour toi. Si tu n’es pas là à minuit, j’attendrai encore un peu. Et puis je rentrerai chez moi. »
Mais il n’avait pas osé. Il était encore trop tôt.

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